L’écart se creuse entre les économies réelle et financière

a4Hier, nous avons eu confirmation d’une situation navrante dans le monde réel. Les dépenses de consommation aux Etats-Unis s’effondrent. Bien sûr que l’économie américaine est basée à 70% sur les dépenses de consommation. Mais ce n’est pas grave puisque les tenants de la propagande assurent que la reprise est là et qu’elle est monumentale, sans comparaison dans l’histoire de l’économie.

 

Autre indicateur effrayant : la vitesse de circulation de l’argent. C’est une catastrophe. L’économie ne tourne pas ou… à un niveau historiquement bas. Comment peut-il y avoir une reprise économique dans cette perspective ? Ne vous posez pas de question et suivez la propagande des terroristes de la politique et de la santé. Tout va très bien… La reprise est flamboyante. Si vous ne la voyez pas, il suffit de croire les types qui parlent dans les émissions de télé ou encore les infos des grandes chaînes. Les journalistes des boîtes privées sont devenus des fonctionnaires du nouvel Etat vert, mais il ne faut pas le dire. C’est pas bien du tout… Sinon vous êtes viré des réseaux sociaux.

Pourtant, il y a eu hier d’autres nouvelles pour le monde virtuel de la finance : ce sont les résultats exceptionnels des grandes banques d’affaires de Wall Street.

Nous savons que les banquiers manipulent les cours des métaux pour cacher ce qui vient et, d’un autre côté, font monter quelques actions emblématiques en spéculant sur les produits dérivés pour booster encore plus les cours. Les banques américaines gagnent énormément d’argent…

Pour preuve, hier avec les résultats de Goldman Sachs Group Inc. et JPMorgan Chase & Co. – deux des noms les plus dorés de la finance -. Leurs bénéfices mettent en évidence des revenus exceptionnels provenant du trading et de la négociation. 

Goldman Sachs a gagné beaucoup plus d’argent grâce au trading au cours des trois premiers mois de l’année qu’au cours de n’importe quel trimestre de la dernière décennie. Et JPMorgan ? La banque a vu ses revenus grimper de 25%. 

Voilà illustré le monde à deux vitesses dont nous parlons depuis des mois. Ces deux mondes cohabitent mais l’écart entre les deux grandit. Le contraste devient de plus en plus étourdissant. Mais un beau jour l’élastique va rompre.

Au total, les traders de Goldman ont augmenté leurs revenus de 47% à 7,58 milliards de dollars, soit plus de 2 milliards de dollars de plus que ce que les analystes avaient prévu. Les négociateurs de Goldman étaient également occupés, faisant plus que doubler les frais de banque d’investissement, hors prêts aux entreprises.

Chez JPMorgan, les revenus de négociation d’actions de la société ont bondi de 47% à 3,29 milliards de dollars, dépassant même l’estimation la plus élevée des analystes recueillie par Bloomberg. Les frais de banque d’investissement ont grimpé de 57% à 2,99 milliards de dollars.

Pourtant, JPMorgan et Goldman ont averti qu’elles voyaient une baisse des revenus de leurs activités de trading de devises – un domaine où Citigroup Inc. domine. Citigroup et Bank of America Corp. devraient publier des résultats trimestriels aujourd’hui.

Pendant ce temps, les experts du Nouvel Etat (qui se veut) mondial organisent des réunions discrètes dans la sphère du Forum de Davos. Ils préparent notre avenir et beaucoup de réglementations… Mais ce ne sera pas aussi simple !

 

 

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