Ce que nous vivons aujourd’hui ne fait que confirmer ce que disait Orwell: «La guerre n’est pas faite pour être gagnée, elle est faite pour être continue».
Les réseaux financiers du complexe militaro-industriel, qui se prolongent jusqu’à Wall Street, cherchent toujours à grossir, mais ne peuvent y parvenir que par la propagation de la souffrance et du chaos.
Ces guerres inachevées sont en effet extrêmement rentables pour certains intérêts particuliers, certains réseaux de financement très influents dans la procédure de campagne des deux principaux partis politiques fournissant au congrès américain sa cohorte de plébéiens.
Partant de cette considération, il semble assez évident qu’une victoire de l’Amérique en Afghanistan, en Irak ou au Moyen-Orient en général, constituerait un échec pour de tels réseaux qui trouvent leur source de financement… précisément dans les défaites géopolitiques américaines.
Ce simple constat vient confirmer un principe bien connu : le malheur des uns fait le bonheur des autres. Les morts des soldats américains, les déficits énormes de l’Amérique, supportés par ses contribuables, profite à un petit réseau de personnalités discrètes, mais très influentes.
Le complexe militaro-industriel de Washington s’enrichit de la misère et du sacrifice des citoyens américains.
Quand la machine militaire américaine bombarde des populations civiles, exige des politiciens (à son service à la Maison-Blanche) des décisions délétères comme l’asphyxie d’un peuple et le génocide de sa population, elle s’enrichit mais affaiblit aussi les Etats-Unis d’Amérique. Elle lamine progressivement la force du dollar qui faiblit au fil des décennies et qui, aujourd’hui, se trouve devant un abîme sans fond que l’on traduira un jour prochain par un terme connu des Allemands : l’hyperinflation.
Article publiés sur GLADIO VERITATIS
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