L’espoir ne viendra pas des forces en présence

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Où en sont les valeurs qui faisaient la noblesse des pays européens? Où en est cette élévation de sentiments que l’on trouvait dans la vieille Europe ? Bien sûr que la corruption et la perversité ont toujours existé dans le monde, mais ces forces dévastatrices pour la civilisation occidentale n’étaient pas assez puissantes sur le plan politique et mercantile pour imposer un renversement du monde et un agenda diamétralement contraire au bien commun des âmes, à une société favorisant l’épanouissement des valeurs chrétiennes au détriment des intérêts de puissants, notamment prégnants dans les domaines de la banque et du commerce.

A côté d’égarements inévitables, il y avait dans l’âme même de la société, notamment en France, il y avait dans les lois, dans l’opinion, dans les institutions, dans les coutumes, une telle pénétration de l’honneur, que Montesquieu, personnage peu suspect, a pu dire que la France était une monarchie gouvernée par l’honneur.

Un autre trait de cette société que la Révolution satanique est parvenue à éliminer, un autre épanouissement de la prospérité caractéristique d’une société chrétienne, était un développement fécond des familles et de toutes choses : commerce, petits métiers, agriculture, arts, etc.

«Ce développement fécond des familles et de toutes choses n’a-t-il pas été, en effet, la récompense de la partie du monde qui, durant des siècles, arbora et conserva la croix ?

Oui, qu’on compare l’Europe, alors qu’elle était chrétienne, aux vastes pays de l’Asie et de l’Afrique demeurés ou redevenus païens. Chez qui la famille se développa-t-elle davantage dans la fécondité, la dignité, le respect, l’affection ? Chez qui l’essor du commerce ? Chez qui les admirables corporations de métiers ? Chez qui les souvenirs de l’Eden le mieux appliqués à l’agriculture ? Chez qui le développement des sciences ? Chez qui la poésie ? Chez qui les arts, la sculpture, la peinture, la musique ? Chez qui Dante, Raphaël, Michel-Ange, Palestrina ? » (Abbé Augustin Lémann, juif converti)

C’est donc un fait indéniable que la prospérité a fait son lit dans les nations chrétiennes, celles où l’autorité politique restait encore dans un certain respect des commandements de Dieu.

A l’épanouissement s’ajoutait la stabilité; ce, tant que les idées chrétiennes ont eu libre cours dans les Etats ; tant que Jésus-Christ représenté par l’Evangile a joui dans la société civile de l’influence qui Lui est due. Citons saint Jérôme: «L’Evangile rapporte qu’en écoutant Jésus-Christ, le peuple était comme suspendu. Ce n’est pas seulement en ce temps-là que ces merveilles se produisaient ; elles s’accomplissent aussi dans le nôtre : puisque c’est sur Jésus-Christ que reposent, comme divers objets de Dieu, la sagesse et la justice, et toutes les choses qui portent le nom du Christ».

Oui, tout ce qui fait la stabilité et la prospérité des Etats porta longtemps le nom de Jésus-Christ et reposa sur Lui. Il y avait alors une société chrétienne, une Europe chrétienne, une civilisation chrétienne, une justice chrétienne, une fraternité chrétienne, une joie chrétienne. On peut aujourd’hui avoir oublié tous ces bienfaits du Fils de Dieu dans le domaine social, mais l’histoire ne les a pas oubliés. Et l’avenir par rapport à cette époque, donc notre présent désormais, démontre ce qu’il en advient des peuples ingrats qui ont le malheur de méconnaître et de rejeter Jésus-Christ.

Nous savons tous que l’Histoire a horreur du vide. Jésus-Christ a été rejeté de la société; et bien Satan et les démons suivant sa bannière se sont empressés de diriger l’Europe avachie, sans aucune colonne vertébrale. L’Europe est aujourd’hui sous la houlette de l’Enfer et de ses princes sociopathes, pervers, maladifs et menteurs. Les peuples qui ont suivi ces loups aux discours sirupeux pour tromper les apostats, se trouvent désormais dans une trame dont ils n’ont pas la moindre idée concernant son issue. Ils espèrent toujours dans la parole des tyrans qui les bafouent, qui s’apprêtent à les ruiner pour en faire des esclaves. Ces tyrans jouissent de leur crédulité, ils sont même parvenus à leur imposer une muselière comme des chiens dont on craint les crocs. Les gauchistes sont enfin parvenus à MUSELER les SANS DENTS dont parlait le sieur F. Hollande.

 

LP 170-192

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