L’équipe Biden annonce le boycott diplomatique des JO d’hiver de Pékin

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Les Etats-Unis ont déclaré le 6 décembre qu’ils n’enverraient pas de délégation officielle à Pékin pour les Jeux olympiques d’hiver de 2022. Et pour quelle raison ? En signe de protestation contre la crise des droits de l’homme que pratique le régime chinois au Xinjiang. Ajoutons que cette décision des démocrates, qui rêvent d’imposer la tyrannie sur le territoire américain et qui bafouent les droits de l’homarde tous les jours depuis l’arrivée du sénile Biden, n’affectera certainement pas les athlètes américains, qui seront toujours autorisés à concourir.
La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki (il est préférable de ne pas lui poser de question après sa lecture du communiqué de ses patrons), a pleurniché en faisant référence au “génocide et aux crimes contre l’humanité en cours”, ajoutant que Washington “ne peut pas continuer comme si de rien n’était”. Que pense t-elle du génocide irakien fondé sur un pur mensonge anglo-américain ?
Elle a poursuivi sur la même voie, déclarant : “Comme le président l’a dit au président Xi, défendre les droits de l’homme est dans l’ADN des Américains, nous avons un engagement fondamental à promouvoir les droits de l’homme”. Précisons qu’elle faisait référence à une rencontre virtuelle entre les deux dirigeants le 15 novembre.
Certes, la vaste campagne de répression menée par le régime chinois contre les Ouïghours et d’autres minorités musulmanes dans la région du Xinjiang, à l’extrême ouest du pays, a été qualifiée de génocide par les Etats-Unis et d’autres pays, mais quasiment personne n’a osé passer aux actes de sanction contre la Chine communiste. Pire, nous voyons par exemple en France, les meilleurs soutiens de la Chine communiste désignés comme candidats par l’establishment de Davos pour éventuellement remplacer E. Macron… quand bien même nous aurions des élections présidentielles.
La dernière fois que les Etats-Unis ont organisé un boycott olympique remonte à 1980. Le président de l’époque, Jimmy Carter, avait pris la tête de plus de 60 nations pour protester contre l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique, et avait refusé d’envoyer des athlètes aux Jeux olympiques d’été de Moscou. Mais cette fois (comme on vient de le mentionner, et contrairement à la protestation diplomatique de 1980), le boycott de février prochain n’affectera pas les athlètes présents.
Et quelle fut la réaction de la direction communiste chinoise devant la réaction de la diplomatie américaine ?
Lors d’une conférence de presse tenue le même jour, Zhao Lijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a accusé Washington de “faire de la figuration” et a laissé entendre que des “contre-mesures résolues” seraient prises si le boycott diplomatique avait lieu, sans être plus précis.
Sans vraiment de surprise, le porte-parole du département d’Etat, Ned Price, a précisé lors d’un point de presse ultérieur que le personnel consulaire américain à Pékin serait disponible pendant les Jeux pour aider les athlètes américains et l’équipe.
Pourtant, un boycott est encouragé par un certain nombre de législateurs américains depuis des mois.
Lors de la conférence de presse, Mme Psaki a déclaré que l’administration Biden avait informé les alliés de sa décision et qu’elle laisserait à ces pays le soin de déterminer comment ils souhaitent procéder.
En réponse, d’aucuns ont estimé que l’action des Etats-Unis n’allait pas assez loin, notamment le sénateur Rick Scott (R-Fla.) ; il pense qu’un boycott diplomatique n’est pas un moyen efficace de demander des comptes au régime chinois.
“A maintes reprises, Biden fait le strict minimum lorsqu’il s’agit de traiter avec la Chine et c’est absolument inacceptable”, a-t-il déclaré, ajoutant que l’administration avait ignoré ses appels répétés et ceux des groupes de défense des droits de l’homme pour que les Jeux olympiques soient déplacés dans un autre pays. Non seulement les pro-communistes démocrates ne feront rien contre la Chine, mais leurs jérémiades pour le grand public vont encourager les communistes chinois dans le fait qu’ils pourraient très bien prendre certains athlètes américains pour cible. Nous verrons que Joe Biden et son équipe d’incapables ne feront rien pour assurer la sécurité des athlètes américains. Les services de renseignement chinois vont très probablement jouer sur du velours pour surveiller et voler des données et des informations personnelles des sportifs américains.

LISO 400 414

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