Mettre un terme aux meurtres présidentiels – Partie 3

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Par A.P. Napolitano – L’exercice du pouvoir par le gouvernement fédéral est largement fondé sur les précédents et la politique. Chaque fois qu’un président veut tuer secrètement, il lui suffit de trouver un exemple de prédécesseur ayant tué secrètement en toute impunité – sans procédure régulière, sans déclaration de guerre et sans risque d’attaque imminente. Et ensuite, il n’a qu’à calculer ce qu’il pense pouvoir faire politiquement.

Autrement dit, Joe Biden – dont les drones ont détruit en 2021 un barrage en Syrie, tuant des milliers de personnes, et ciblé des civils innocents en Afghanistan qu’il a tué par dizaines – utilise les mêmes pouvoirs illégaux que ses prédécesseurs modernes, dont ils se sont servis pour cibler et tuer des personnes “antipathiques”.
La nature du pouvoir politique est de s’étendre pour répondre à une menace perçue, à moins que des mécanismes ne soient en place pour limiter son expansion.
La génération des fondateurs des Etats-Unis et de sa Constitution croyait que les monarques britanniques n’avaient aucune limite à leur pouvoir et c’était une raison suffisante pour justifier le fait que les 13 colonies fassent sécession. Les fondateurs de l’Amérique pensaient également avoir rédigé des documents fondateurs – la Constitution et la Déclaration des droits – pour la nouvelle nation, qui imposaient des limites suffisantes au gouvernement fédéral.
Après tout, la Constitution est la loi suprême du pays. Son libellé est clair : seul le Congrès rédige les lois et déclare la guerre, et les présidents ne peuvent tuer que des troupes en temps de guerre ou des civils dans le respect des procédures légales.
De plus, chaque président fait le serment de préserver, protéger et défendre la Constitution telle qu’elle a été écrite, et non telle qu’il pourrait l’interpréter pour assouvir ses propres passions.
Malheureusement, les fondateurs avaient tort.
Aujourd’hui, le président écrit des lois et des règles qui lui permettent de restreindre la liberté individuelle et de tuer en toute impunité, et le Congrès et le peuple américain le laissent faire. Officiellement, nous avons toujours une Constitution. Fonctionnellement, elle n’a absolument pas réussi à restreindre les actions meurtrières du gouvernement.
En fin de compte, nous sommes nous-mêmes à blâmer pour ces meurtres. Pourquoi remettons-nous la Constitution entre les mains de ceux qui la subvertissent ? Si un futur président décide de satisfaire ses pulsions comme Bush, la logique d’Obama et la discrétion de Biden pour tuer des Américains en Amérique, la vie, la liberté et la propriété de personne ne seront plus sécurisées.

LIESI 486

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