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Trois cent cinquante dirigeants d’entreprises technologiques et scientifiques spécialisés dans l’intelligence artificielle (IA) ont signé une déclaration du Center for AI Safety (Centre pour la sécurité de l’IA) appelant à traiter le “risque d’extinction” de l’IA comme une priorité mondiale.
Face de tels avertissements, l’administration Biden a publié un plan stratégique national pour l’IA afin de coordonner les efforts de recherche et de développement. Daniel Ho, professeur à Stanford, a déclaré que l’IA représentait une opportunité exceptionnelle pour le gouvernement américain. Selon lui, le plus grand obstacle est le recrutement de talents techniques. Selon le scientifique en chef du Government Accountability Office (GAO), Taka Ariga, de nombreux rapports de groupes consultatifs nationaux ont proposé une académie de la fonction publique pour pallier le manque de talents en matière d’IA au sein de l’administration fédérale.
L’IA générative a le potentiel de saper la confiance dans le gouvernement, alors qu’elle est déjà au plus bas. Le récent témoignage de l’ACLU sur l’utilisation par l’Idaho d’algorithmes “boîte noire” pour réduire les prestations Medicaid démontre le besoin de transparence dans l’utilisation de l’IA par le gouvernement, qui a été proposée comme une solution pour les tâches lourdes en données telles que la conservation des documents.
Les gouvernements s’engagent ici dans un processus dont on reparlera dans moins de deux ans pour en découvrir les conséquences sociales…
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