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Des documents abandonnés découverts dans des laboratoires biologiques américains en Ukraine ont conduit le ministère russe de la Défense à déclarer qu’il pensait que le Covid-19 était une arme biologique. On ne sait pas si ces documents ont été divulgués à dessein ou par accident.
Les reportages des médias occidentaux sur les expérimentations chimiques, biologiques et génétiques, la “biosécurité” et les armes biologiques, font tellement partie intégrante de la guerre de l’information qu’il est devenu difficile de distinguer les faits de la fiction et la vérité des opérations psychologiques.
Pourtant, la guerre en Ukraine jette une lumière remarquable sur le réseau mondial de laboratoires biologiques à double usage que l’Etat américain, et son axe militaire, médical et pharmaceutique, a construit et exploité.
Lorsque les nombreuses sources de preuves sont rassemblées – depuis les données trouvées sur l’ordinateur portable de Hunter Biden jusqu’aux attaques contre les cultures, le bétail, les économies et les dirigeants nationaux d’Amérique latine, en passant par les laboratoires américano-ukrainiens tombés aux mains de la Russie au cours de son opération militaire spéciale – la nature systématique et les objectifs sinistres du programme biologique américain sont révélés de manière frappante.
Au fur et à mesure que la pandémie de Covid se développait, de multiples accusations et contre-accusations ont été formulées quant à l’origine du virus : le Covid était une arme biologique libérée délibérément par la Chine, nous a-t-on dit. Ou bien il était la conséquence d’une transmission naturelle due à la propension peu naturelle des Chinois à fréquenter les marchés de producteurs. Ou encore, il y avait eu une fuite du laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan, où sont menées des expériences sur les coronavirus, y compris des recherches sur le “gain de fonction”, financées en partie par la société américaine “EcoHealth Alliance”, qui poursuit de telles recherches, en collaboration avec l’armée et les sociétés pharmaceutiques américaines, sur de nombreux sites dans le monde.
Les Chinois se sont opposés à cette propagande de manière diplomatique mais ferme. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas soutenu cette thèse et a été rapidement dégagée par les Etats-Unis.
Dans le contexte de l’escalade des conflits commerciaux et militaires avec la Russie et la Chine, la thèse de la fuite du laboratoire de Wuhan n’est pas tout à fait la vérité, comme l’illustre le déplacement du Forum économique mondial en Chine, cet été – voir la dernière série LISO. Les deux blocs collaborent encore et ils le feront jusqu’à ce que la différence entre l’Occident et le groupe sino-russe soit beaucoup plus tranchée !
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