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Le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy (R-CA), et les républicains de la Chambre envisagent une stratégie de mise en accusation du président Biden sans organiser un vote formel à la Chambre, une stratégie similaire à celle utilisée par l’ancienne présidente Nancy Pelosi (D-CA) pour mettre en accusation l’ancien président Donald Trump.
Un conseiller du GOP de la Chambre des représentants a déclaré qu’il n’y avait “aucune chance” que les républicains obtiennent les 218 voix requises, et les républicains des districts gagnés par M. Biden en 2020 s’inquiètent en privé de l’impact que la destitution aura sur leur réélection.
Darrell Issa (R-CA), allié de McCarthy, a déclaré que l’objectif de l’enquête à venir n’était pas la destitution, mais qu’elle pourrait déboucher sur une plainte pénale contre le président Biden auprès du ministère de la justice.
Pourquoi est-ce important ?
M. McCarthy a indiqué qu’une enquête officielle de destitution allait être ouverte lorsque la Chambre des représentants reviendra de ses vacances d’août. Une condamnation par le Sénat, contrôlé par les démocrates, est peu probable. Près de 50% des démocrates estiment que M. Biden est trop âgé pour se représenter et que les “Bidenomics” entraîneront une hausse de l’inflation et une récession l’année prochaine. Il est donc possible que M. Biden se retire de la course à la réélection en 2024.
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