Ils jouent avec le feu : “Ô temps, suspends ton vol!”

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Par H. Turner – Selon un spécialiste des renseignements étrangers chargé de la situation au Moyen-Orient, “des décideurs iraniens de haut rang ont autorisé un engagement limité du Hezbollah contre Israël”. Cette information a été corroborée par un autre membre de la communauté du renseignement.

Rappelons que le gouvernement israélien a annoncé publiquement qu’il attaquerait l’Iran si le Hezbollah au Liban entrait dans le conflit entre Israël et le Hamas. Donc, selon la logique des ces informations, le fait que l’Iran donne le feu vert au Hezbollah signifierait nécessairement qu’Israël attaquera l’Iran. Si cela se produit, la situation deviendra alors mondialement explosive.

Peut-être que le Hezbollah va simplement intensifier ses attaques au nord d’un cran… sans que cela soit vraiment perceptible. Si le Hezbollah reste discret, Israël peut faire comme s’il n’avait pas vu l’entrée du Hezbollah dans la guerre, pour éviter d’enclencher sa propre rhétorique d’attaquer l’Iran. Si, en revanche, le Hezbollah prend des mesures importantes, audacieuses et sans équivoque, Israël pourrait être contraint de reconnaître que le Hezbollah est entré dans le jeu de la guerre, et Israël serait obligé d’attaquer l’Iran.

Maintenant, si l’Iran est attaqué, il a déjà déclaré publiquement qu’il “bloquerait le détroit d’Ormuz”, ce qui couperait instantanément environ un cinquième du volume de la consommation totale de pétrole dans le monde. En moyenne, 20,5 millions de barils par jour (bpj) de pétrole brut, de condensats et de produits pétroliers ont transité par Ormuz entre janvier et septembre 2023, selon les données de la société d’analyse Vortexa.

Une chute brutale de ce volume de pétrole et de produits pétroliers entraînerait des infarctus en cascade de l’économie mondiale, qui ne pourrait probablement pas être arrêtés.

En attendant, la Russie vient de donner à l’Iran l’accès à la base aérienne de Khmeimim, à Lattaquié, en Syrie. Après qu’Israël a attaqué les aéroports de Damas et d’Alep en Syrie pour la troisième fois en une semaine la nuit dernière, les deux aéroports sont hors service. La Russie a donc décidé d’autoriser l’utilisation de sa base aérienne de Khmeimin, à Lattaquié, à la place des aéroports de Damas et d’Alep, même pour les vols de fret militaire iraniens !

Or Israël a bombardé ces aéroports au motif qu’ils étaient utilisés pour les attaquer. Que va faire Israël ? Osera-t-il tenter d’attaquer une base aérienne russe ? Cette base aérienne dispose de défenses aériennes étendues. En fait, un général de l’OTAN a déclaré en 2015 que la base avait tellement de défenses que “nous voyons un espace aérien A2/AD (anti-access/area-denial) se former dans l’est de la Méditerranée.”

Comme on le sait, Israël a lancé ce que beaucoup appellent un “déplacement forcé” des Arabes vivant dans la bande de Gaza. Les bombardements quasi ininterrompus des avions de combat israéliens ont déjà tué 4 000 Palestiniens et détruit plus de 10 500 logements ; l’armée de l’air israélienne larguant des bombes sur les immeubles d’habitation pour les démolir au niveau des fondations.

La bande de Gaza est également soumise à un siège par Israël qui, depuis presque deux semaines, interdit l’entrée de camions transportant même de la nourriture et de l’eau. Il y a quelques heures, Israël a autorisé l’entrée de vingt semi-remorques, mais aucun ne transportait de carburant, dont les hôpitaux ont désespérément besoin pour leurs générateurs électriques, car la compagnie d’électricité de Gaza est à court de carburant et ne peut plus produire d’électricité. Vingt semi-remorques ont apporté ce qu’ils pouvaient, mais pour nourrir une population de 2,3 millions d’habitants, il faut au moins 100 semi-remorques par jour. La famine guette donc aussi les habitants de Gaza.

La Russie a convoqué trois réunions du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation à Gaza. Lors de l’une de ces réunions, le Brésil a présenté un projet de résolution en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, mais les Etats-Unis ont opposé leur veto. Washington fait monter les enchères jusqu’à l’Armageddon.

Une guerre permettrait de supprimer 33 TRILLIONS de dollars que les Etats-Unis doivent au monde entier au titre de l’annulation de la dette d’après-guerre.

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