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Le président des Philippines Ferdinand Marcos Jr, la vice-présidente Sara Duterte et son père, l’ancien président Rodrigo Duterte, se sont disputés au cours du week-end, ce qui a amené Rodrigo Duterte à appeler sa province natale de Mindanao à faire sécession des Philippines.
Le secrétaire à la Défense, Gilberto Teodoro, et le conseiller à la sécurité nationale, Eduardo Año, ont promis de recourir à la force pour maintenir l’intégrité territoriale des Philippines.
Il y a quelques heures, M. Marcos a déclaré que ses relations avec le vice-président étaient toujours bonnes. Les changements constitutionnels seraient au cœur du différend, M. Duterte affirmant que M. Marcos ne cherche qu’à rester au pouvoir et M. Marcos affirmant qu’ils ne feront qu’améliorer la situation des entreprises.
Pourquoi est-ce important ? Il est peu probable que ce projet aboutisse. Toutefois, tout succès dans la déstabilisation des Philippines ne peut que profiter à la Chine. Une déstabilisation des Philippines mettrait fin aux accords de sécurité avec le Japon, permettrait à la Chine de s’emparer des récifs contestés de la mer de Chine méridionale (SCS) et ouvrirait l’approche méridionale de Taïwan. Les Etats-Unis pourraient également se trouver face à un dilemme : ils envisageraient de renforcer la stabilité des Philippines, mais devraient pour ce faire s’engager dans une campagne de contre-insurrection.
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