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La semaine dernière, la Fed a réduit à néant les attentes d’une réduction des taux d’intérêt en mars, prolongeant l’anticipation jusqu’en mai-juin. Powell souhaite voir une amélioration de l’inflation avant de réduire les taux. Certains craignent que le report des baisses de taux ne nuise à l’économie américaine. En attendant, la plupart des banques d’investissement continuent de percevoir un scénario d’atterrissage en douceur, évitant toute récession. Peu d’entre elles prédisent une récession. Précisons que nous sommes dans une année électorale importante et que tout sera fait pour maquiller le monde réel.
La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a déclaré lors d’une audition que les régulateurs considéraient les prêteurs hypothécaires non bancaires comme une source potentielle d’instabilité. “On craint que, dans des conditions de marché difficiles, l’un d’entre eux ne fasse faillite.” Mme Yellen a également déclaré que dans un scénario “extrême”, l’augmentation de la dette américaine pourrait repousser les nouveaux acheteurs de bons du Trésor américain. “Cela pourrait être une possibilité dans un cas extrême. Je n’en vois aucun signe pour l’instant. Notre dette est très appréciée. C’est l’actif le plus solide et le plus liquide, non seulement pour les Américains, mais aussi pour le monde entier.” A cet égard, Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, a mis en garde à la fin du mois dernier contre une “rébellion” mondiale contre les bons du Trésor en raison de la montée en flèche de la dette américaine. Pas de fumée sans feu, mais on le temps reste l’inconnu de ces confidences…
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