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Le médiateur de l’ONU, le comte Folke Bernadotte, fera son rapport le 18 septembre 1948 : “Il serait contraire aux principes de la justice élémentaire que ces victimes innocentes du conflit se voient refuser le droit de rentrer chez elles, alors que les immigrants juifs affluent en Palestine et, en fait, menacent au moins de remplacer en permanence les réfugiés arabes, qui sont enracinés dans le pays depuis des siècles”.
En fait, Bernadotte n’a pas fait ce rapport, car la bande de Stern l’a abattu de six balles la veille de la publication de son rapport. Ils ont abattu son assistant français pas moins de 17 fois. Personne n’a jamais été traduit en justice pour le meurtre du médiateur.
La perspective d’un retour des Palestiniens dans leurs foyers continue de faire naître les pulsions les plus meurtrières chez les responsables israéliens. AntiWar.com rapporte : “Le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré dimanche que les forces israéliennes devraient tirer sur les femmes et les enfants palestiniens de Gaza s’ils s’approchent trop près de la frontière israélienne. … ‘Nous ne pouvons pas tolérer que des femmes et des enfants s’approchent de la frontière… quiconque s’en approche doit recevoir une balle [dans la tête]’, a déclaré M. Ben-Gvir lors d’une discussion avec le chef d’état-major des Forces de défense israéliennes, le lieutenant-général Herzi Halevi, au sujet de la politique d’ouverture du feu des Forces de défense israéliennes, d’après le Jerusalem Post.
“Après que ses commentaires aient été divulgués à la presse, Ben Gvir est revenu sur ses propos. Dans un post sur X, le ministre israélien a déclaré qu’il ‘ne bégayait pas et n’avait pas l’intention de s’excuser’. Tous ceux qui mettent en danger nos citoyens en s’approchant de la frontière doivent être abattus. C’est ce qu’ils font dans tout État normal”.
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