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L’armée américaine devrait organiser un exercice d’entraînement à la guerre dans la jungle avec l’armée philippine en juin. Les deux parties affirment qu’elles travailleront sur la logistique dans la jungle et les environnements insulaires.
Manille aurait demandé cet exercice, au cours duquel les soldats détermineront comment ils assureront la logistique et le réapprovisionnement en munitions, en piles radio et en nourriture dans un environnement de combat simulé.
L’armée américaine a également annoncé que des lanceurs de missiles de croisière Tomahawk étaient déployés dans la région en raison des “menaces croissantes pour la sécurité”.
Pendant ce temps, les Philippines, l’Australie, le Japon et les États-Unis ont chacun envoyé un navire pour effectuer une patrouille conjointe en mer de Chine méridionale (SCS) au cours du week-end. La Chine a réagi en envoyant une “patrouille de combat” dans la zone, selon les médias d’État chinois.
Pourquoi est-ce important ? Il apparaît clairement que les États-Unis ne veulent pas ou ne sont pas prêts à défendre militairement Taïwan contre l’action de la Chine et qu’ils s’opposent plutôt à l’empiètement de la Chine sur les Philippines. Les États-Unis et les Philippines organisent déjà deux grands exercices annuels dans plusieurs domaines. L’ajout d’un nouvel exercice vise probablement à renforcer le traité de défense mutuelle entre les États-Unis et les Philippines et à convaincre la Chine que l’alliance militaire États-Unis-Philippines (+Japon+Australie) est prête à défendre la souveraineté territoriale des Philippines. Lors d’un sommet conjoint États-Unis-Philippines-Japon qui se tiendra cette semaine, M. Biden “avertira” la Chine que les actions chinoises risquent de violer ce traité.
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