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Un analyste rédacteur d’une lettre confidentielle américaine écrit : “La société chinoise est une Amérique des années 1950 avec une économie de 2020. Je veux dire par là que dans les années 1950, les États-Unis étaient une nation débitrice. Nous avions une monnaie stable, principalement parce que nous avions encore un étalon-or international et un étalon-argent. La plupart des gens n’investissaient pas dans les marchés boursiers dans les années 1950, et ils étaient de grands épargnants. S’ils n’avaient pas d’argent, ils n’achetaient pas. Ils sortaient de la dépression. C’est donc l’état d’esprit des Chinois. Et il en a été ainsi, vous savez, pendant la majeure partie de leur histoire. Et l’essentiel est de maintenir, en raison des coûts énergétiques que la Chine a avec la Russie et les pays de l’OPEP, une énergie plus faible, ce qui permet de ne pas avoir à augmenter les revenus.”
Le message que nous voulons faire passer dans cet article est le suivant : le système financier de la Chine, son économie n’est absolument pas basée sur la financiarisation comme tel est le cas en Occident.
Doit-on rappeler également que la Chine a un très fort excédent commercial et donc un afflux important de devises étrangères dans son système bancaire. Bien évidemment, les citoyens chinois n’investissent pas leur épargne en dollars mais en yuans. Un détail important à soulever puisque de nombreux occidentaux ont tendance à croire que les Chinois préfèrent adosser leur épargne dans la devise américaine.
Autre caractéristique importante à souligner : tandis qu’en Occident nous accordons des crédits à tout le monde, ainsi qu’à des entreprises zombies, en Chine les particuliers et les entreprises zombies n’ont pas accès au crédit.
La problématique des autorités communistes chinoises est d’encourager les consommateurs à dépenser et de développer les investissements pour les entreprises. Mais elles ne doivent surtout pas copier le modèle occidental et aboutir à des bulles financières, comme cela s’est produit dans le secteur immobilier en Chine, rappelons-le tout de même.
La part du dollar dans les réserves mondiales est à son plus bas niveau depuis trente ans. La Banque populaire de Chine n’est pas la seule à se débarrasser de dollars, c’est le cas de nombreuses banques centrales aujourd’hui. Donald Trump promet de sanctionner les pays qui n’acceptent pas d’augmenter le dollar comme monnaie de réserve dans leurs bilans. Mais bon nombre de pays se sont déjà engagés dans un processus d’activité commerciale à même de se développer dans un monde multipolaire.
En fait, comme nous verrons dans les deux prochaines séries LISO en cours de rédaction, Donald Trump dit une chose, mais ne fait rarement ce qu’il promet. C’est un communicant et il a bien compris que ces mentors souhaitaient désormais que la fibre patriotique soit mise en avant. C’est la raison pour laquelle il a été choisi et il n’a pas beaucoup de mal à claironner ce que les gens souhaitent entendre dans un climat économique désastreux, quoi qu’en disent les propagandistes qui magouillent les statistiques macro-économiques aux États-Unis quotidiennement. Raison pour laquelle ils ne faut absolument pas les prendre au sérieux. Vous verrez l’analyse que nous produirons à propos des événements du 11 septembre 2001, car un examen extrêmement profond de ce drame permet d’appréhender non seulement la géopolitique du Moyen-Orient actuel, mais la folie de cette “cinquième colonne marxiste communiste” qui a pris le contrôle des États-Unis depuis déjà quelques décennies. Les Américains qui nous lisent doivent absolument prendre la mesure de cette réalité : ils doivent tabler sur un scénario absolument chaotique pour leur pays, et fuir les grandes villes comme c’est le cas pour les citoyens européens.
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