La Réserve fédérale a publié le scénario du test de stress de cette année “qui permet de s’assurer que les grandes banques peuvent prêter aux ménages et aux entreprises même en cas de récession grave”.
Le stress test de cette année inclura 22 banques “testées contre une récession mondiale sévère avec des tensions accrues sur les marchés de l’immobilier commercial et résidentiel, ainsi que sur les marchés de la dette des entreprises“, selon le communiqué de presse de la Fed.
Le scénario prévoit un taux de chômage de 10 %, une “forte volatilité des marchés” et un “effondrement des prix des actifs”, notamment une chute de 33 % des prix des logements et de 30 % de l’immobilier commercial. La Fed a tenu à préciser que ces scénarios “ne doivent pas être interprétés comme des prédictions des conditions économiques futures”… bien sûr !
Il s’agit d’un scénario de risque réaliste. Depuis des années, les analystes pointent du doigt les prix élevés des logements, les prix élevés des actions et l’extrême concentration du marché, ainsi que la bulle de l’immobilier commercial, basée sur des valorisations irréalistes et des taux d’inoccupation élevés.
Certains analystes et investisseurs doutent toutefois fortement que cela se produise, car la demande internationale d’actions américaines et le dollar restent élevés. Le Trésor américain et les marchés d’actions sont encore largement considérés comme l’un des endroits les plus sûrs pour placer des liquidités internationales. Mais tout peut changer si vite…
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