Pour le secrétaire au Trésor US : “La dégradation de la note de Moody’s n’a pas d’importance”

Moody’s a dégradé la note de crédit des Etats-Unis de Aaa à Aa1, dernière des trois grandes agences de notation à le faire.
L’année dernière, Moody’s avait abaissé la perspective de crédit des Etats-Unis et averti qu’une dégradation de la note pourrait être prononcée, après les dégradations de S&P en 2011 et de Fitch en 2023.

Dimanche, le secrétaire au Trésor Scott Bessent a rejeté la dégradation de Moody’s, affirmant en substance que les pays qui achètent la dette américaine “s’en moquent”.  Vraiment ?

 

Pourquoi est-ce important ?

Fondamentalement, cela ne change pas grand-chose à court terme, si ce n’est une hausse des rendements des bons du Trésor. Les précédentes dégradations de la note de crédit ont déjà immunisé les investisseurs contre ce risque, de sorte que la décision de Moody’s n’a pas été un choc total. Mais elle reflète la détérioration de la situation budgétaire des Etats-Unis, ce que Moody’s avait justement signalé comme un risque l’année dernière.

Il y a quelques heures, les républicains de la commission budgétaire de la Chambre des représentants ont présenté le “Big, Beautiful Bill”, qui devrait augmenter le déficit budgétaire de 3 000 à 5 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. La majeure partie de cette augmentation provient de la pérennisation des réductions d’impôts de 2017, ce qui est important. Interrogé ce week-end sur les dépenses déficitaires, M. Bessent a déclaré que la priorité était la croissance économique, quel que soit le déficit. Cela reflète la stratégie mise en œuvre pendant le premier mandat de Trump : comme il est impossible de réduire significativement la dette, il faut accélérer la croissance du PIB et réduire progressivement le ratio dette/PIB. Si la stratégie de Trump fonctionne, nous connaîtrons peut-être l’âge d’or qui nous a été promis, mais avec un énorme problème d’endettement. Mais si la croissance stagne ou s’inverse, les risques s’accumulent rapidement : les doutes sur le statut de “valeur refuge” du dollar et des bons du Trésor s’accélèrent, davantage d’investisseurs remettent en question la solvabilité des Etats-Unis, les prix des obligations baissent et les rendements augmentent, et les banques, les investisseurs et les retraités sont confrontés à des pertes latentes “d’importance systémique” !

 

D’aucuns s’interrogent si ce qui suivra sera ordonné ou désordonné. Pour Liesi et ses lecteurs, la réponse est déjà connue.

 

Une dernière remarque : Goldman Sachs a mis à jour ses perspectives après la pause dans les droits de douane entre les Etats-Unis et la Chine, et prévoit désormais une croissance du PIB de 1,0 % cette année (contre 0,5 % précédemment) et un risque de récession de 35 % (contre 45 % auparavant).

Nous sommes certains à 100% que Goldman Sachs fera faillite. Gardez cela dans votre tête… En attendant, les guignols, les menteurs et les pseudos conservateurs vont continuer à tromper les gens afin : 1) de les plumer financièrement, et 2) de leur enlever toute espérance chrétienne au moment où ils en auront le plus besoin, constatant avec effroi qu’ils sont exactement comme Job. Mais à la différence que nos contemporains auront tout perdu parce qu’ils ont fait confiance aux artistes et aux escrocs de l’illusion, sans oublier les caciques du nouveau Sanhédrin de la gentilité à Rome, assistés des faux conservateurs, plus intéressés par les biens matériels que par le salut des âmes.

N’oubliez pas que le nouveau pontife de la nouvelle Eglise conciliaire s’est présenté avec les habits de Benoît XVI et le crédo moderniste de François. Quelle magnifique synthèse ! Elle a certainement ravi la plupart des clubs mondialistes…

 

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