L’Empire américaine ne pourra pas faire face aux membres de l’OCS

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Par C. von Hoffmeister – Vladimir Poutine a élevé la voix lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dépeignant un rêve d’égalité. Il a insisté sur le fait que la multipolarité n’apporte pas de nouvelles dominances, que les tables des BRICS et de l’OCS n’accueillent que des égaux, chaque Etat étant assis sur un pied d’égalité. Il a évoqué le droit international comme un grand équilibreur, déclarant que la Russie, la Chine, l’Inde et les petits Etats devraient être sur un pied d’égalité, comme si le loup, le bœuf et le lièvre pouvaient paître en paix sous le même ciel. Il a affirmé que la multipolarité signifie des droits partagés, et non de nouvelles hégémonies, et qu’aucun empire ne devrait émerger de l’ordre mondial en mutation.

Les principes darwiniens guident ce monde : les plus forts montent, les plus faibles tombent, et l’équilibre passe par les dents et les griffes. La naissance de la multipolarité n’abolit pas la hiérarchie ; elle la recrée, remplaçant l’empire figé d’un seul maître par les rivalités de plusieurs.
Les sphères régionales se durcissent en coquilles blindées, chacune chargée de défendre son propre territoire. Une meute de prédateurs ne peut promettre l’égalité lorsque le sang et le territoire sont les véritables mesures du pouvoir.

La multipolarité ne respire que lorsque des hégémons s’élèvent. Sans eux, le concept reste un rituel vide, un mot fantomatique murmuré dans des chambres stériles. Les Etats-Unis ont depuis longtemps délimité leur zone d’influence, le Mexique et le Canada étant enchaînés à leur orbite. La Russie s’étend sur l’Eurasie, ses griffes griffant l’Asie centrale et l’Europe de l’Est. La Chine domine l’Asie, comptant ses usines comme des bataillons. L’Inde s’agite, affûtant sa lance démographique.
Chaque hégémon revendique ce que l’histoire, la géographie et la simple survie lui dictent. Ce n’est pas une erreur du système, c’est le système. La multipolarité signifie exactement l’émergence de nouveaux seigneurs, chacun né de la lutte, chacun imposant sa propre logique de force.

La loi de la survie anime la diplomatie autant que les jungles et les savanes. Les empires et les Etats évoluent, s’affrontent, s’adaptent et s’étendent. Le droit international n’offre aucun refuge, seulement une illusion.
La multipolarité donne au monde ses nouveaux maîtres. Cette logique est inébranlable : ce n’est qu’en donnant naissance à de nouvelles dominantes que l’ère d’un empire peut prendre fin. Les hégémons s’élèveront, comme ils l’ont toujours fait, car le rythme de l’histoire bat plus fort que n’importe quelle déclaration d’égalité.

 

 

 

 

 

 

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