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En s’affligeant de nos iniquités, le Cœur de Jésus veut nous les faire pleurer. Quoi de plus capable, en effet de nous inspirer la contrition, que la pensée d’avoir contristé notre Dieu si aimant ? «En le voyant suer du sang pour obtenir notre pardon, pourrions-nous, demande saint Jean Chrysostome, nous affliger d’autre chose que du péché ?»
Il a pleuré des fautes dont il est innocent ; et nous, les vrais coupables, nous n’aurions pas une larme à répandre, au souvenir de nos offenses ? Son Cœur porte une plaie profonde ; laissons-nous aussi percer du glaive du repentir ; pleurons nos fautes passées, nos fautes de chaque jour ; évitons celles qui reviennent le plus souvent ; renonçons à telle occasion, à telle lecture, à telle amitié qui nous porte au relâchement, et purifions-nous fréquemment dans le sacrement de Pénitence.
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