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Antonio Graceffo – En mars, lors du Congrès national du peuple, Pékin a fixé son objectif de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB). Depuis 1985, toutes les années sauf une, la Chine a atteint ou dépassé ses prévisions officielles, ce qui soulève des doutes quant à la crédibilité des affirmations de Pékin sur la rapidité de la croissance. En 2020, la Réserve fédérale de New York a publié un rapport qui remettait en question les chiffres, affirmant que le graphique de croissance du PIB de la Chine était trop lisse pour que les données soient authentiques.
Typique d’un système communiste, l’objectif de croissance du gouvernement central est divisé et attribué sous forme de quotas aux gouvernements provinciaux, qui fixent à leur tour des quotas pour les gouvernements locaux, et ainsi de suite. Les politiciens qui n’atteignent pas les quotas peuvent s’attendre à des conséquences négatives, ce qui les incite à mentir et à gonfler les chiffres. Les rapports sont gonflés à chaque niveau jusqu’à ce qu’ils ne reflètent plus la réalité lorsqu’ils atteignent le sommet. Le Bureau national des statistiques chinois le sait et utilise un déflateur de 5% pour ajuster les chiffres rapportés à la baisse. Ce simple fait prouve que les valeurs officielles du PIB de la Chine sont basées sur des données falsifiées. En outre, rien ne prouve que la réduction de 5% ramène les chiffres à la réalité. Cela n’explique pas non plus pourquoi la croissance du PIB de la Chine atteint l’objectif fixé année après année.
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