Lisez et vous pourrez en tirer les conclusions d’une personne saine d’esprit

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Par Cap Allon / Electroverse – Les stations de ski sont fermées en raison du froid extrême, les enseignants impressionnent leurs élèves en gelant instantanément de l’eau bouillante, et il fait même trop froid pour une promenade de pingouins au zoo – les ravages du “bouillonnement planétaire” se sont installés dans l’ouest du Canada.

L’air polaire a fait chuter les températures à des niveaux proches de -50°C (-58°F) sur une vaste zone, incitant Environnement Canada à émettre des avertissements de froid extrême et d’écoulement arctique pour des parties du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, la majeure partie de la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et l’ensemble de l’Alberta.

En ce qui concerne les métropoles, Prince George a connu une température de -29C (-20,2F) jeudi, avec une prévision de -36C (-32,8F) vendredi. Les thermomètres de Calgary et d’Edmonton affichent respectivement -30C (-22F) et -31C (-23.8F), avec des minima proches de -40C (-40F) vendredi.

Des records quotidiens sont tombés, comme celui de -43,4C (-46,1C) à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, qui bat le record de -43,3C établi en 1965.

Le plus impressionnant, c’est qu’à 19 heures jeudi, toutes les stations météorologiques de la Colombie-Britannique affichaient des températures inférieures au point de congélation (la température la plus élevée étant de -0,1 °C à Tofino, voir ci-dessous), ce qui est un exploit incroyablement rare.

Par ailleurs, le zoo de Calgary a été contraint d’annuler sa promenade en plein air pour les pingouins, et plusieurs stations de ski ont été fermées, comme la station de ski de Nakiska, dans la région de Kananaskis, ainsi que la station de ski de Banff Sunshine, après que le refroidissement éolien y a chuté à -40C.

Les fortes chutes de neige posent également problème dans l’ouest du Canada.

Le froid ne devrait pas non plus se dissiper de sitôt.

Même si cette masse se déplace vers le sud des Etats-Unis, elle sera immédiatement chassée par une autre vague, encore plus longue, qui devrait nous mener jusqu’en février.

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Les Américains sont invités à se terrer

“Se terrer, être prudent, surveiller ses voisins”, tel est le conseil officiel à l’approche de l’arrivée de la première vague de froid arctique aux Etats-Unis. Selon les prévisions des analystes, le froid extrême fera grimper la demande de gaz naturel à un niveau record en début de semaine prochaine et mettra à l’épreuve les réseaux électriques, car la demande d’électricité grimpe en flèche et une partie de l’approvisionnement en gaz est interrompue en raison des températures glaciales.

Les prix de l’électricité et du gaz sont en passe d’atteindre leurs niveaux les plus élevés depuis décembre 2022, lors de la tempête hivernale Elliot.

PJM Interconnection, le plus grand opérateur américain couvrant des parties de 13 Etats, de l’Illinois au New Jersey, ainsi que l’Electric Reliability Council of Texas (ERCOT), l’opérateur du réseau électrique du Texas, ont tous deux émis des alertes aux conditions météorologiques extrêmes pour la période allant du 14 au 17 janvier.

En février 2021, un grand gel au Texas et dans d’autres Etats du centre du pays a privé d’électricité des millions de personnes pendant plusieurs jours et a fait plus de 700 morts. La tempête d’hiver Elliott en décembre 2022 a révélé des fissures similaires dans le réseau électrique américain, bien que le nombre de morts n’ait pas été aussi élevé.

Ces perturbations ont été causées, en partie, par une baisse de l’approvisionnement en gaz due au gel des puits de pétrole et de gaz, des canalisations et d’autres équipements, ce qui a contraint certains opérateurs de réseaux électriques et services publics à imposer des coupures tournantes.

Cette semaine, les températures inférieures à zéro ont déjà entraîné une baisse des approvisionnements en gaz due au gel des sites de production dans le Colorado, le Wyoming et le Dakota du Nord, pour n’en citer que trois. Un milliard de pieds cubes de gaz peut alimenter environ 5 millions de foyers américains pendant une journée.

En ce qui concerne le froid, les températures les plus basses enregistrées jusqu’à présent dans le Montana ont atteint -40 degrés Celsius. Le vent arctique va maintenant descendre lentement le long de la chaîne frontale des Rocheuses durant le week-end.

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Selon un récent rapport de l’IMD, des conditions de “jours froids” à “jours très froids” prévalent dans de nombreuses régions du nord de l’Inde depuis la fin du mois de décembre – ce qui, comme l’a révélé une récente étude de l’IITM, est un phénomène croissant depuis quelques décennies, “malgré le réchauffement climatique”. L’analyse, menée par les scientifiques Raju Mandal et Susmitha Joseph de l’Institut indien de météorologie tropicale, a pris en compte le nombre de vagues de froid survenues au cours des sept dernières décennies, de 1951 à 2022. Les chercheurs ont découvert que le nombre de jours de vagues de froid était plus élevé au cours des dernières décennies que lors des précédentes.

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L’été antarctique se poursuit avec des températures inférieures à 40 degrés. Les anomalies froides ont également persisté dans l’Antarctique. Le sophisme vert échoue…

La Norvège et la Suède ont récemment connu leur journée la plus froide du siècle. Les nouvelles flottes de bus électriques de ces pays ont cessé de fonctionner et la production d’électricité des éoliennes a été réduite de moitié à cause de la glace qui pesait sur les pales.

Ce goût de la réalité réveille les masses de leur transe verte. Les entreprises se réveillent également : Hertz a annoncé qu’elle allait vendre un tiers de sa flotte de véhicules électriques aux Etats-Unis et réinvestir dans des voitures à essence en raison de la faiblesse de la demande et des coûts élevés de réparation des batteries. Même des nations entières se réveillent : la France, par exemple, a récemment annoncé qu’elle abandonnerait tous ses objectifs en matière d’énergie éolienne et solaire au profit de l’énergie nucléaire.

Il semblerait que la tempête de stupidité s’estompe, lentement mais sûrement. Mais est-ce trop lent ? “L’analyse montre que le maximum solaire du cycle 25 pourrait déjà être atteint, ce qui laisse supposer que tout va se dégrader à partir de maintenant…”

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