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Au cours du week-end, Taiwan a élu Lai Ching-te du Parti Démocratique Progressiste au poste de président mais ne lui a pas donné de législature de soutien. Aucun parti ne détient la majorité des 113 sièges, mais le Kuomintang (KMT) détient la plus grande part des sièges avec 52. Le Parti du peuple taïwanais détient huit sièges, ce qui donne à la position en faveur du statu quo sur la question de l’indépendance de Taïwan une nette mais faible majorité.
Lai Ching-te a déclaré ne pas changer le statu quo dans son discours de victoire.
Les autorités chinoises ont exprimé leur inquiétude quant à la position indépendantiste de Lai et au fait qu’il poursuivrait la politique de découplage économique de Tsai Ing-wen avec la Chine continentale.
Le principal casus belli de la Chine, à savoir une déclaration d’indépendance, ne semble plus d’actualité. Même si Lai souhaite revenir sur sa parole, plus de la moitié du corps législatif est clairement opposée à l’indépendance. Il est fort possible que la Chine s’oriente vers une “indépendance douce” ou une “indépendance non déclarée” pour poursuivre sa mission de réunification.
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