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L’administration Biden a demandé au président mexicain Andrés Manuel López Obrador (AMLO) de réprimer les immigrants à sa frontière sud avec le Guatemala et de permettre aux Etats-Unis de renvoyer davantage d’immigrants illégaux à travers la frontière sud des Etats-Unis.
Les autorités mexicaines ont déclaré qu’en échange de leur coopération avec l’administration Biden, le gouvernement mexicain souhaitait obtenir une aide financière plus importante pour surveiller ses propres frontières, que l’administration Biden lève les sanctions contre le Venezuela et Cuba et qu’elle accorde à au moins 10 millions d’immigrés clandestins se trouvant actuellement aux Etats-Unis le droit d’y rester et d’y travailler en toute légalité.
Qu’en dire? M. Biden est contraint de conclure un accord tardif avec le Mexique – en fait, le même accord que Trump a conclu avec le Mexique des années auparavant – uniquement en raison de son taux de désapprobation sur la sécurité frontalière à l’approche des élections de novembre. AMLO s’est montré intransigeant sur la nécessité d’augmenter le financement américain en échange d’un renforcement de la sécurité frontalière. AMLO quittera ses fonctions en décembre, après les élections de juin. Son successeur probable, l’acolyte ultra-progressiste d’AMLO Claudia Sheinbaum, sera probablement disposé à faire davantage en matière de sécurité frontalière en échange de l’argent américain. Le fait de ne pas payer le Mexique pour qu’il améliore la sécurité frontalière sera donc un choix politique américain, et non mexicain.
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