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La Papouasie-Nouvelle-Guinée est en pourparlers avec la Chine au sujet d’un accord de sécurité et de maintien de l’ordre après qu’une émeute ait éclaté dans sa capitale le mois dernier, faisant des dizaines de morts et pillant les commerces chinois.
Le ministre des Affaires étrangères, Justin Tkachenko, a souligné que rien n’était encore finalisé, mais qu’il s’agissait de voir si la Chine était disposée à reproduire les offres de l’Australie et des Etats-Unis. Cela comprend le partage d’informations, la consultation en matière de défense, la formation de la police et l’utilisation des voies maritimes et des aéroports.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est située à moins de 100 miles du continent australien et à seulement 30 miles de ses îles périphériques.
Pourquoi est-ce important ? La Papouasie-Nouvelle-Guinée s’est séparée mutuellement de l’Australie en 1975 et a maintenu de bonnes relations avec elle. Il est peu probable que la Papouasie-Nouvelle-Guinée rompe totalement avec l’Occident, de sorte que l’accord avec la Chine pourrait être ratifié en plus des accords avec l’Occident. Cela donnerait à la Chine un pouvoir de surveillance sur la structure policière, la réponse de défense et les visites portuaires en Papouasie-Nouvelle-Guinée et dans tout le détroit de Torres, qui sépare la Papouasie-Nouvelle-Guinée de l’Australie.
Pour l’anecdote, les Îles Salomon ont connu une série d’événements similaires avec la Chine en 2021 et 22, dans le cadre d’un accord sur les émeutes et la sécurité. Il est possible que la Chine mène une guerre de zone grise à très bas niveau contre des Etats insulaires du Pacifique vulnérables afin d’établir sa défense dans le Pacifique autour de l’Australie.
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