L’inflation et les temps plus durs qui s’annoncent

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L’inflation est un phénomène monétaire dans lequel trop d’argent sert à acheter trop peu de biens. C’est le résultat de l’impression monétaire de la Réserve fédérale.

Depuis la crise financière de 2008, des milliers de milliards de dollars ont fait grimper les cours des actions pour rendre les super-riches et une grande partie de la classe moyenne de tout l’Occident et d’ailleurs plus riches que jamais. Les patrons de très grandes entreprises cotées en bourse ont également utilisé de l’argent créé par la Fed pour réaliser des rachats d’actions à grande échelle afin d’augmenter leurs valorisations et de gonfler artificiellement certains bénéfices.

L’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire, en ce sens qu’elle n’est et ne peut être produite que par une augmentation plus rapide de la quantité de monnaie que de la production. Et voici ce que dit Friedman : “Si vous écoutez les gens à Washington, (ils) vous diront que l’inflation est produite par des hommes d’affaires avides, ou qu’elle est produite par des syndicats avides, ou qu’elle est produite par des consommateurs dépensiers, ou peut-être que ce sont ces terribles cheikhs arabes qui la produisent.” “Aucun d’entre eux ne produit de l’inflation” parce qu’ils ne disposent pas d’une presse à imprimer produisant de l’argent comme la Fed.

Autre nouvelle importante :

La FDIC déclare que “les banques montrent des signes de stress”.

Les bénéfices des banques américaines au deuxième trimestre s’élèvent à 70,8 milliards de dollars, selon la FDIC. Ce chiffre marque une baisse de 11,3% par rapport au trimestre précédent. Cette situation, combinée aux retraits de dépôts, à l’augmentation des défauts de paiement et à la baisse générale de la demande de prêts, met à rude épreuve le secteur bancaire dans son ensemble.

La hausse des taux d’intérêt a également eu d’autres répercussions sur les banques. Les pertes non réalisées sur les titres ont augmenté de 8,3% par rapport au trimestre précédent pour atteindre 558,4 milliards de dollars, selon la FDIC.

“Ces risques, combinés aux inquiétudes concernant les fondamentaux de l’immobilier commercial, en particulier sur les marchés de bureaux, ainsi que la pression sur les niveaux de financement et les marges d’intérêt nettes, feront l’objet d’une attention continue de la part de la FDIC.” … 50 milliards de dollars de pertes supplémentaires au deuxième trimestre par rapport au premier et le troisième trimestre s’annonce encore plus mauvais !

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