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Le principal candidat taïwanais à la présidence, Lai Ching-te, a annoncé que l’ancien représentant de Taïwan aux Etats-Unis, Hsiao Bi-Khim, serait son colistier sur le ticket du Parti démocratique du peuple (DPP).
Née d’une mère américaine et d’un père taïwanais, Hsiao a été élevée dans un foyer presbytérien et est titulaire de plusieurs diplômes d’universités américaines. Elle a renoncé à sa nationalité américaine en 2002 pour exercer des fonctions politiques à Taïwan. Mme Hsiao a opposé à la diplomatie du “guerrier loup” du président chinois Xi Jinping ce qu’elle a appelé sa propre diplomatie du “guerrier chat”, en référence à son amour pour les chats. Elle a également assisté à l’investiture du président Biden, première représentante taïwanaise à le faire depuis la rupture officielle en 1979.
La télévision d’Etat chinoise a qualifié hier Mme Hsiao de “méchante”. Elle a déjà fait l’objet de sanctions à deux reprises en raison de son attitude indépendantiste.
Pourquoi est-ce important ? M. Lai a choisi un autre colistier indépendantiste qui entretient des liens étroits avec les Etats-Unis, deux facteurs qui irritent les Chinois. L’élection présidentielle de Taïwan est prévue pour janvier 2024 et reste un point d’ignition potentiel pour un conflit avec la Chine.
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