Lecture spirituelle et réflexion

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Quand on voit ce monde qui adule les pires mensonges, qui rejette la vérité, qui perd son temps dans les choses inutiles pour l’éternité qui nous attend, en ce temps qui appelle à réfléchir sur le mystère de l’Incarnation, on ne peut être que confondu devant cette réflexion que nous impose ce grand mystère : il exprime à la fois la puissance de Dieu, une sagesse infinie et une bonté extraordinaire.

Extraits R.P. Hamon – On peut dire avec les anges, durant cette période de l’Avent jusqu’à Noël : Gloire à Dieu au plus haut des cieux !

Nous vivons trop rapidement les événements du quotidien sans prendre le temps de la réflexion sur des choses tellement essentielles comme le mystère de l’Incarnation. Quelle puissance il a fallu en effet à Dieu pour unir dans l’unité de personne, sa majesté suprême et notre bassesse, la souveraine indépendance et notre servitude, la force qui peut tout et la faiblesse qui ne peut rien !

Que n’a-t-il pas fallu de puissance pour consommer cette union telle que la foi nous la montre, et donner au Verbe notre nature sans altérer la sienne, et la forme d’esclaves sans déroger à la forme de Dieu, pour rapetisser les hauteurs de l’être divin jusqu’à nous sans qu’il soit moins grand, le dépouiller sans l’appauvrir, l’abaisser sans le faire déchoir et rendre la divinité visible sans la rendre moins adorable !

C’est là vraiment, Seigneur, le chef-d’œuvre de votre toute puissance, ou plutôt c’est votre œuvre par excellence devant laquelle tous vos ouvrages ne sont rien.

Et comme nous l’avons dit : à cette puissance se joint une sagesse infinie qui, pour nous pardonner, concilie ensemble les droits en apparence incompatibles de la justice et de la miséricorde, et qui, pour nous guérir, oppose à nos maux les remèdes les plus convenables : à notre orgueil l’humilité d’un Dieu ; à notre sensualité les souffrances d’un Dieu ; à notre horreur de la mort, la mort d’un Dieu. O divine sagesse que je vous vénère en ce mystère !

La bonté de Dieu y ressort mieux encore. Se peut-il une bonté plus merveilleuse que celle qui fait descendre un Dieu jusqu’à notre bassesse ? C’est le monarque qui vient se mêler à ses sujets pour s’ent faire plus aimer. C’est le bon père qui s’abaisse jusqu’à bégayer avec ses petits enfants pour les instruire et les former à la vie de l’homme parfait ; c’est le bon pasteur qui se couvre de la toison de ses brebis pour les attirer à lui.

O Verbe incarné, vous venez vous faire l’un de nous, demeurer et converser avec nous, vivre de notre vie, abaissant votre grandeur pour la rendre plus familière, rétrécissant votre immensité pour nous la communiquer davantage. O bonté divine ! Que peut-on dire autre chose ?

Pourquoi prendre le temps de vous faire lire ceci ?

A cause de cela, qui devient le quotidien des esclaves de Satan et qui ne peut qu’attirer du Ciel le même châtiment que SODOME, car toute la Terre devient SODOME.

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Jamais les tyrans de la secte conciliaire s’opposeront à ce genre d’ignominie. Idem aussi sur le silence des chrétiens persécutés en Inde.

Ce n’est pas pour autant qu’il faut demeurer silencieux à l’égard du Tout Puissant. Offrons une prière à Notre-Dame de la Miséricorde pour tout ce que nous voyons comme vague déferlante sur ce monde en cette période d’avant Noël.

Comment ne pas penser à ces mots de Notre Seigneur Jésus-Christ à son Père avant de mourir : « Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc XXIII,34). En effet, quand on a lu les lignes de ce début d’article sur le mystère de l’Incarnation, que dire ?

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