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Le 21 décembre, le président russe Vladimir Poutine a exhorté le président vénézuélien Nicolas Maduro à régler le différend sur l’Essequibo avec la Guyane par des moyens diplomatiques. Quelques jours avant, M. Maduro s’est engagé à “récupérer entièrement” la région de l’Essequibo et ses réserves pétrolières, tout en acceptant de ne pas recourir à la force militaire. Des fonctionnaires britanniques viennent de se rendre en Guyane pour promettre le soutien de la Grande-Bretagne au gouvernement guyanais. M. Maduro a qualifié cette visite d’ingérence étrangère dans les affaires de l’Amérique latine.
Les services de renseignement brésiliens ont commencé à minimiser le risque de guerre entre le Venezuela et la Guyane au début du mois. L’insistance de M. Poutine et les propos de M. Maduro sont de bons indicateurs de l’improbabilité d’une guerre. Selon les médias d’Etat vénézuéliens, M. Maduro prévoit d’organiser des élections à Essequibo afin que les habitants puissent voter pour se détacher de la Guyane et rejoindre le Venezuela.
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